Ce mardi 05 octobre 2021, le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM) a remporté son bras de fer judiciaire contre l’Université de Montpellier (UM), entamé en février 2021. Depuis les élections étudiantes de novembre 2018, dont le résultat a été amplifié en février 2021 (le SCUM devenant la deuxième force étudiante de l’université), le SCUM dispose d’élus au sein des instances de l’Université de Montpellier (UM), et à ce titre doit disposer d’un local au sein de l’établissement. Or, comme l’université Paul-Valéry à l’époque sous la direction de Patrick Gilli contre laquelle le SCUM avait déjà gagné au Tribunal, la présidence de l’université de Montpellier refuse depuis plus de deux ans de respecter la législation en la matière.
Face à cette université délibérément hors-la-loi, le SCUM, accompagné de l’AJE (Aide Juridique Étudiante) avait alors formé un Recours en Excès de Pouvoir auprès du Tribunal Administratif de Montpellier. Un an et demi après, le verdict sonne comme un véritable désaveu face à la tentative de musellement politique du principal syndicat étudiant d’opposition orchestrée par le président Philippe Augé : « Il est enjoint au président de l’Université de Montpellier d’attribuer un local à l’association Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier dans un délai de trente jours à compter de la date de notification du présent jugement ».
Cette victoire sonne comme une victoire de David contre Goliath, face à une Université dont la Faculté de Droit à une existence pluri-séculaire et qui est dirigée par un professeur de Droit. En mettant un coup d’arrêt à la politique anti-syndicale de la présidence de l’Université de Montpellier, cette victoire nous donne des outils supplémentaires pour défendre au mieux, et au quotidien, les étudiantes et étudiants.
Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier – SCUM
syndicat.scum@live.fr – http://www.combatuniversitaire.wordpress.com