Archives pour la catégorie Université de Montpellier

Un nouveau Parcoursup des Masters ? réunions d’information pour toutes et tous.

Malheureusement, nouvelle année ne rime pas toujours avec bonnes nouvelles.

Kali, élue étudiante du SCUM au Conseil d’Administration de l’université Paul-Valery, explique le projet du gouvernement de créer « Trouver Mon Master », une nouvelle plateforme nationale de sélection sur le modèle de Parcoursup.

Afin de répondre aux questions et d’organiser la mobilisation, le SCUM organise trois réunions publiques d’informations pour toutes et tous, sur 3 campus différents :

  • Jeudi 19 janvier à 17h30 en salle 36.09 de la Faculté des Sciences (campus Triolet)
  • Jeudi 26 janvier à 17h30 en salle Jean Moulin de la maison des étudiants de l’Université Paul-Valéry
  • Mardi 31 janvier à 17h15 en salle 2.2.02 du B2 de la Faculté de Droit

Rassemblement jeudi 02 février à 10h devant le Rectorat de Montpellier (Rue de l’Université, tram Louis Blanc).

Retrouvez ici l’analyse du SCUM : https://combatuniversitaire.wordpress.com/information-sur-le-parcoursup-des-masters


Notre mobilisation dans les médias :

Envahissements d’instances universitaires : le SCUM fait reculer la sélection sociale dans les deux universités montpelliéraines.

Ce mardi matin, une délégation du SCUM a envahi le Conseil des Études (CÉVU) de l’université Paul-Valéry.

Il était prévu que cette instance vote les critères et quotas de sélection en Licence et Master, avec plusieurs baisses de places pour les étudiantes et étudiants dans plusieurs Master. Ces baisses apparaissent comme une véritable provocation dans une université ou plus de 56 % des étudiantes et étudiants ont plébiscité les combats du SCUM contre la sélection et la précarité lors des dernières élections universitaires en novembre.
Suite à cette action directe, nous avons obtenu le maintien de 45 places en Licence qui devaient être supprimées, et l’augmentation de 84 places en Master. Cette première avancée permettra à encore plus de monde d’accéder aux études de leur choix au sein de l’université Paul-Valéry.

L’après-midi à partir de 14h30, c’est l’instance similaire de l’Université de Montpellier (UM) qui se réunissait, la CFVU (Commission et Formation Vie Universitaire).

Il y était prévu de voter un accroissement de la sélection sociale en Licence, matérialisé par d’importantes baisses du nombre d’étudiantes et d’étudiants que l’université voulait accepter en 2023, par exemple, l’élu du SCUM dans cette instance a relevé une suppression de 13 places en BUT métiers du multimédia à l’IUT de Béziers, mais aussi d’importantes autres baisses : 30 places en MEEF, 30 en bi-licence économie et science politiques, 58 sur le portail de biologie de la Faculté des Sciences ou encore 20 en Sciences Technologiques accès santé. A ces exemples s’ajoutent encore de nombreuses baisses.

Comme le matin à l’université Paul-Valéry, une délégation du SCUM a interrompu la séance de la CFVU de l’Université de Montpellier. L’occupation, ainsi que les négociations, ont duré plus d’une heure. A des enseignants invoquant des éléments pseudo-techniques, les étudiantes et étudiants du SCUM ont rappelé que la sélection est une décision politique, prise dans des instances politiques comme la CFVU de ce mardi après-midi. Nous avons aussi rappelé que c’est cette même idéologie élitiste qui a conduit l’Université de Montpellier à s’engager dans une dérive hors-la-loi en matière de sélection sociale, et à perdre face au SCUM au Tribunal Administratif en novembre.

Au final, face à la détermination du SCUM, la vice-présidente de l’Université de Montpellier Agnès Fichard-Carroll a décidé de lever la séance de la CFVU, et d’annuler le vote concernant les capacités d’accueil.

Ce mardi dans les deux universités montpelliéraines, le SCUM est parvenu à faire reculer la sélection sociale et nous nous en félicitons. Il s’agit d’une nouvelle victoire importante, après avoir fait inscrire plus de 84 % des étudiantes et étudiants « sans facs » en octobre et novembre à Montpellier.
Cependant, ces avancées ne suffiront pas pour permettre aux milliers d’étudiantes et d’étudiants refusés en Licence et Master chaque année de pouvoir poursuivre les études de leur choix.
Nous continuons à nous mobiliser contre la sélection sociale, qui va s’accroître encore l’année prochaine avec la mise en place d’un « Parcoursup des Masters » au niveau national.
A cet effet, nous organisons une première réunion publique jeudi 08 décembre à 17h45 à l’amphi 7 de l’université Paul-Valery afin de présenter le futur projet du gouvernement concernant la sélection en Master (la plateforme « Trouver mon Master »).

Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier – SCUM
http://www.combatuniversitaire.wordpress.com – syndicat.scum@live.fr


Article du journal Midi Libre du 08/12/2022 :

Réunion d’information sur le « Parcoursup des Master » jeudi 08 décembre

Jeudi 08 décembre à 17h45, amphi 7 de l’université Paul-Valéry, le SCUM organise une réunion d’information sur le projet de nouvelle plateforme de candidature et sélection en Master, le « Parcoursup des Master ».

Venez vous informer et poser vos questions !

Condamnation de l’Université de Montpellier au Tribunal face aux étudiants refusés en master.

Le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM) est fier d’annoncer que les 6 étudiantes et étudiants « sans-fac » ont gagné intégralement leur procès au Tribunal Administratif contre l’Université de Montpellier.

A la suite de l’audience qui s’est déroulée mercredi 26 octobre, le jugement a été rendu ce jeudi 27 octobre : les 6 étudiantes et étudiants doivent être inscrits sous 7 jours, et l’université doit leur payer la somme de 500€ chacun au titre de L761-1 du code de justice administrative. Ce délibéré, qui sonne comme une véritable claque pour l’Université de Montpellier, est le fruit de l’engagement de l’avocat Florent Verdier, que nous remercions d’avoir accepté de défendre notre cause.

Une sélection illégale en Master.

En effet, l’Université de Montpellier pratiquait une sélection illégale à l’entrée en Master, basée sur des « capacités d’accueil », le nombre de places décidées par Master, qui n’ont jamais été fixées par les instances de l’université (CFVU et CA). Ainsi, les titulaires du diplôme de Licence correspondant n’avaient pas à être refusés en Master à la rentrée 2022 sur la base de ces quotas d’accueil fantômes !

Mais la dérive de cette université dans l’illégalité ne s’est pas arrêtée là. A la suite d’audiences précédemment perdues en juillet puis octobre face à des étudiantes et étudiants refusés en Master, l’Université de Montpellier (UM) est allée plus loin dans le cynisme. En effet, le 18 octobre 2022, le Conseil d’Administration de l’établissement a voté la mise en place de ces capacités d’accueil … après la fin de la campagne de candidatures et même après la fin de la période d’inscription. Ainsi, l’Université de Montpellier a tenté ici de modifier les règles du jeu, après la fin de la partie. Cette université, pourtant présidée par un enseignant en Droit, Philippe Augé, a littéralement jeté à la poubelle un des principes les plus élémentaires du droit : la non-rétroactivité.

Une université à la dérive ?

Cette récidive dans l’absurdité démontre qu’il ne s’agit pas seulement d’actions désespérées d’une université à la dérive, qui ressemble de plus en plus à un château de cartes prêt à s’effondrer, masqué derrière le paravent de classements internationaux trompeurs.

Ici, il s’agit d’une université, de sa présidence, de ses composante et de la majorité de ses enseignants, complètement enfermés dans l’idéologie la plus aveugle. Ce que l’Université de Montpellier a démontré, c’est qu’elle est prête à s’adonner aux pires pratiques illégales afin de servir son idéologie d’une sélection sociale brutale et élitiste.

Nous le rappelons encore une fois, la sélection sociale à des conséquences graves sur les étudiantes et étudiants. Elle les prive d’un accès à leurs études, mais aussi de l’accès aux bourses, au logement étudiant, et conduit à l’expulsion du pays pour les internationaux titulaires d’un visa étudiant.

Plus de 83 % de sans-fac inscrits dans les deux universités de Montpellier.

Le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier – SCUM se félicite d’avoir arraché, par une forte mobilisation associée à un important travail institutionnel et juridique, l’inscription au total de 84,21 % des étudiantes et étudiants « sans fac » de l’Université de Montpellier, soit 16 personnes sur 19.

Cette victoire s’ajoute à la victoire dans l’autre université de la ville, l’université Paul-Valéry Montpellier 3, ou le SCUM a fait inscrire 83% des étudiants refusés en Master suite à une forte mobilisation.

Alors que le gouvernement prévoit d’accroître la sélection sociale avec la mise en place de « Parcoursup Master » en 2023, nous continuerons à lutter pour le droit de chacune et de chacun à suivre le cursus universitaire de son choix.

Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier – SCUM
http://www.combatuniversitaire.wordpress.com – syndicat.scum@live.fr


La victoire du SCUM dans les médias

Mobilisation victorieuse pour les étudiants “sans-fac” : 83% inscrits à l’Université Paul-Valéry, et un procès contre l’Université de Montpellier

Avec 83,78% des étudiantes et étudiants recensés sans affection en Licence et en Master inscrits à l’Université Paul-Valéry cette année, le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM) confirme que l’inscription de 75% des “sans facs” l’année précédente n’était pas un coup de chance. C’est grâce à un accompagnement juridique, administratif, mais aussi et surtout grâce à un véritable rapport de force face à la présidence de l’université Paul-Valéry et aux enseignants dirigeants des Masters que le SCUM a réussi à faire inscrire 31 étudiantes et étudiants sans affectation cette année.

Le résultat d’une mobilisation au long cours.

En juin dernier, comme les années précédentes, le SCUM a lancé sa campagne de recensement des étudiantes et étudiants sans fac avec une conférence de presse. C’est plus d’une centaine de personnes qui ont été recensées puis, tout au long de l’été, accompagnées individuellement dans le labyrinthe des recours légaux à leur disposition pour être inscrits. Sans cet accompagnement administratif et juridique, les étudiants sans facs perdent un temps précieux en septembre dans la lutte pour leur inscription.  En parallèle de cela, nous avons monté un dossier avec l’avocat Florent Verdier pour les étudiantes et étudiants refusés par l’Université de Montpellier pour attaquer l’établissement en justice autour d’une faille juridique. D’ores et déjà, deux procès ont été gagnés depuis juillet, et face à cette bérézina juridique, l’Université de Montpellier a subitement décidé d’inscrire une partie des étudiantes et étudiants sans affectation en Master, mais refuse encore d’en inscrire la moitié.

À la rentrée, une soixantaine d’étudiantes et d’étudiants des deux universités de la ville restaient encore sans solution de poursuite d’études. Ils se sont réunis, durant trois semaines chaque vendredi, lors de réunions organisées par le syndicat étudiant, pour définir les actions à mettre en œuvre et faire un bilan de l’avancée des dossiers. En seulement quelques semaines, les “sans facs”, aux côtés du SCUM, ont obtenu un rendez-vous au Rectorat suite à un rassemblement, sollicité individuellement les directeurs de master, envahit le Conseil des Etudes (CEVU) de Paul-Valéry ainsi que le Conseil académique de l’Université de Montpellier, fait des interventions médiatiques, organisé un rassemblement devant la présidence et négocié directement avec les présidences des deux universités. La qualité des échanges avec les présidences, notamment celle de l’université Paul-Valéry, découle directement du travail de fond et du rapport de forces du SCUM.

Une méthode syndicale gagnante, construite sur le rapport de forces.

Ce résultat démontre l’efficacité des méthodes d’action du Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM). En alliant accompagnement juridique, administratif et action directe, tous les moyens sont utilisés pour lutter et faire inscrire les étudiantes et étudiants. C’est aussi grâce au travail de fond des membres du syndicat qui luttent toute l’année contre la sélection. Mais aussi qui construisent, en parallèle, un rapport de force avec les présidences des universités. A Paul-Valéry, par exemple, le SCUM a évité la suppression de 100 places en licence de cinéma en envahissant le Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU) en décembre 2021.

Un procès contre la sélection illégale en Master mercredi 26 novembre.

La lutte des étudiantes et étudiants sans facs n’est cependant pas encore terminée. En effet, nous avons initié avec l’avocat Florent Verdier, dans une procédure contre l’Université de Montpellier afin de faire inscrire des étudiantes et étudiants refusés en Master. Lors de deux précédents procès gagnés par Maître Florent Verdier, la sélection en Master pratiquée par l’Université de Montpellier a déjà été reconnue illégale. Ainsi, le refus actuel de l’Université de Montpellier d’inscrire les étudiantes et étudiants “sans fac” accompagnés par le SCUM est non seulement dénué de base légale, mais confine ici à l’arbitraire le plus total. Afin d’imposer une brutale sélection sociale et élitiste, une présidence d’université, comportant une Faculté de Droit, en vient ici à ignorer les règles juridiques les plus élémentaires.

Nous appelons à un rassemblement de soutien mercredi 26 octobre à 14h devant le Tribunal Administratif de Montpellier (6 rue Pitot, tramway Peyrou-Arc de Triomphe). 

Face à la sélection sociale à l’université, le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier continuera à se battre pour l’inscription de toutes et tous dans le cursus de leur choix.

Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier – SCUM
http://www.combatuniversitaire.wordpress.com – syndicat.scum@live.fr


Dans les médias :

Midi Libre du 26/10/2022